Les risques des nominations partisanes en Tunisie.

L´hémorragie des nominations partisanes en Tunisie.

On pensait que l´hémorragie des nominations partisanes était finie en Tunisie, depuis le "départ" du parti islamiste du pouvoir .

Que nennie ! Car Ennahdha, le parti des frères musulmans Tunisiens, parti islamiste qui se clame "modéré" pour échapper à sa vraie vocation de terroriste, s´il a été chassé par la porte en 2014, il y est revenu par la fenêtre. Et c´est donc à nouveau son gourou, Rached Ghanouchi, qui gère la Tunisie comme il l´entend. Exactement comme si c´était sa ferme !

Entouré de bien de partisans, mais aussi d´opportunistes arrivés pour la curée, le patron du parti islamiste Ennahdha est bien obligé de leur lancer çà et là, un os à ronger !

Mais avec la nomination à la tête du CDC de Mme Boutheïna Yaghlane, ce n´est pas un os qu´il lance, mais une grosse cuisse, ne pouvant parler de jambon face au gourou des musulmans !

Le malheur, c´est que le gourou, bien qu´il prétende (mais c´est un mensonge) avoir un doctorat de la Sorbonne, n´est ni un ancien lauréat de Harvard, ni sorti de Saint-Cyr, ni diplômé de l´ENA ou de HEC.

Dépourvu de ce prestigieux bagage, on doit quand même lui reconnaître ses années d´écoles coraniques, niveau "kouttab" !

Ce qui ne saurait en aucun cas, remplacer dix à vingt ans de service au FMI, la Banque Mondiale, J.P. Morgan ou La Société Générale, vue que sa vie "professionnelle", consiste en 20 années d´exil doré, à Londres, aux frais des Princes et autres générosités.

Seuls de telles compétences ou assimilées peuvent permettre à une personne de faire le bon choix pour la nomination du chef de la C.D.C.

Pour les non-initiés, la CDC est la Caisse des Dépôts et Consignations.

La CDC est l´ institution financière la plus stratégique d´un pays, elle est d´une importance capitale pour un état, étant donné qu´elle gère son "trésor" le plus important.

Dans tout pays, cette Caisse se veut d´être le bras financier du pays.

Et c´est peu dire, car La CDC est l´organe étatique chargé de collecter, répertorier, placer et brasser les milliards récoltés des recettes budgétaires exceptionnelles comme les saisies, les fonds des trafics arrêtés, les fonds des privatisations etc etc…

En Allemagne ou en France, le poste de directeur de la CDC est confié à un vieux routier des finances internationales, quelque´un sorti brillamment d´une grande école, et qui a roulé sa bosse dans les cabinets ministériels, les banques ou les établissements financiers.

Aujourd´hui en France, le président de la CDC est Pierre-René Lemas, 65 ans, ancien élève de Sciences Po et de l´ENA de Paris, devenu sous-préfet, puis préfet pour rouler ensuite d´un cabinet à un autre.

En 1818 à sa création, la présidence de la CDC était confié à un noble, un comte ou un baron, comme le baron Antoine u Tremblay de Saint Yon !

O.K., Mme Boutheïna Yaghlane est Islamiste, si on l´en croit par le fichu qui lui couvre la tête, ceci, pour plaire au gourou, mais ,même si elle est sortie d´une grande école, a-t-elle roulé sa bosse 10 à 20 ans dans les de grands établissements financiers, et en plus, a-t-elle un carnet d´adresses fourni, de personnalités nationales et internationales ?

Lá, le doute est permis.

Heureusement qu´elle soit elle, vraiment titulaire d´un doctorat en gestion, un vrai doctorat, pas comme celui de son gourou de patron.

Reste à espérer qu´elle gère bien les derniers deniers de l´état, et surtout, qu´elle n´en transfère pas en catimini, les dividendes à son gourou de patron.

Photos.

-1. Mme Boutheïna Yaghlane, nouvelle présidente de la CDC.

-2. Rached Ghanouchi, leader d´Ennahdha, parti islamiste,

-3. Victime du terrorisme d´Ennahdha.

-4. Logo surfait des 2 grands partis au pouvoir.

Nafredy