Rappel de la guerre de Crimée.
“Le vote sur la Crimée ne sera pas reconnu à l´échelle internationale” !
Telle est la déclaration de tous les dirigeants occidentaux !
Quelle blague !
Après le vote, s´il est favorable à un rattachement à la Russie, la question n´interessera plus que la Russie : À savoir, si elle accepte ou non d´accueillir cette nouvelle république dans son sein !
Point, trait à la ligne ! Et ce ne serait qu´un juste retour des choses, la Crimée ayant appartenu 200 ans à la Russie.
Sergueï Lavrov, ministre des A.E. russe avec Mehdi Jomoâa, le premier ministre de Tunisie, le 04 Mars 2014.
La sublime porte, ou empire ottoman,IXX ième siècle.
Ahmed I, Bey (roi) de Tunisie, 1836-1855.
Ahmed I, Bey (roi) de Tunisie, 1836-1855.
Armée Tunisienne du général Rachid, de retour de Crimée, présentant les honneurs au Bey (roi, pantalon rouge) Mohamed Bey, 1857 à tunis.
Tunuslar ("en tunisie"), village du nord de la Turquie. Mausolée du Colonel Mohamed Ettounsi, commandant un régiment tunisien en Crimée, mort en Turquie après la victoire de Crimée.
Tunuslar ("en tunisie"), village du nord de la Turquie. Traditions encore teintées de couleurs tunisiennes.
Derviches tournant. Turquie.
Rappel de la guerre de Crimée.
“Le vote sur la Crimée ne sera pas reconnu à l´échelle internationale” !
Telle est la déclaration de tous les dirigeants occidentaux !
Quelle blague !
Après le vote, s´il est favorable à un rattachement à la Russie, la question n´interessera plus que la Russie : À savoir, si elle accepte ou non d´accueillir cette nouvelle république dans son sein !
Point, trait à la ligne !
Et ce ne serait qu´un juste retour des choses, la Crimée ayant appartenu 200 ans à la Russie.
Car, il ne s´agira pas d´un nouvel état à admettre au sein des Nations Unies, comme ce fut le cas pour le Timor oriental, et le Sud- Soudan, ou encore, encore en preparation, l´entrée du Kosovo et de la Palestine.
Mais qu´est venu faire à Tunis les 4 et 5 Mars 2014, le ministre des affaires étrangères Russe ?
Serait-il venu demander à la Tunisie de rester neutre dans ce conflit ?
Du moins en 2014, pas comme en 1853 !
Car, est-il besoin de le rappeler que jusqu´à 1881, La Tunisie était un “royaume” rattaché à la Sublime porte, au Sultan Ottoman d´Istanboul !
Les rois Tunisiens, qu´on appelait les “Beys” étaient tous de sang Turc et étaient tous “généraux” de l´armée du Sultan Turc.
Le sultan Abdul-Medjid I. ier arrive sur le trône laissé vacant par Mahmud II en 1839 (1839- 1861) et il compte contenir l´empire Russe qui rêve de lui prendre les Balkans.
Pour cela, il a besoin d´une grande armée, et pour ce faire, le sultan Abdul-Medjid I. ier fait du Bey Ahmed I.ier de Tunis un maréchal, malgré que ce dernier soit le fils d´une Italienne: Francesca Rosso.
Reconnaissant, le Bey Ahmed I.ier envoie une armée de 15000 soldats Tunisiens sous les ordres du général Rachid, armée qui viendra en 1853 prêter main forte aux Ottomans en Crimée.
Les Russes avancent et en 1850, ils arrivent à occuper les principautés de Moldavie et Valachie, mais le Tsar Nicolas Ier refuse de franchir le Danube. Car il craint une réaction autrichienne sur ses frontières, même si l´empire Autrichien proclame sa neutralité dans le conflit.
Le général turc Omer Pacha occupe le sud du Danube et harcèle les Russes avec grand succès.
Sur l´autre flanc, les Russess sont attaqués par l´armée du général Iskander Pacha.
La guerre se déroule non seulement dans les principautés de Moldavie et Valachie,, mais aussi de l'autre côté de la mer Noire, à l'est, en Bulgarie, en Roumanie.
Durant cette guerre, les Bachi-bouzouks , légionnaires ottomans prennent des avant-postes russes et s´y illustrent par de nombreuses atrocités.